Myra Conway
Voici Myra Conway, épouse d’une victime de démence
La démence est considérée comme une « maladie de personne âgée », alors, quand Michael, le mari de Myra Conway, a reçu un diagnostic de démence à l’âge de 57 ans, cela a été un choc pour lui et sa femme. « Michael était un fonctionnaire actif, et je n’avais aucune idée au début comment j’arriverais à prendre soin de cet homme encore jeune qui avait une maladie qui touche les personnes beaucoup plus âgées que lui », confie Myra.
Heureusement que la Société Alzheimer du Canada était là. La section locale a contacté Myra pour lui parler d’un groupe de soutien formé précisément pour les conjoints de personnes atteintes d’une maladie qui touche la mémoire et le raisonnement, provoque des changements d’humeur et de comportements, et, fini par réduire la capacité d’une personne à fonctionner au travail, d’interagir avec les autres et d’exécuter des activités de la vie quotidienne.
C’est dans ce groupe de soutien que Myra a trouvé un deuxième chez soi. « Une fois par mois, j’avais un endroit où je pouvais me retrouver avec d’autres. Nous riions et pleurions ensemble, nous racontions des anecdotes, nous nous entraidions et nous soutenions mutuellement. Peu importe ce que je faisais, cette journée-là, je m’assurais de ne pas manquer cette rencontre. »
Au-delà du groupe de soutien, qui a été l’exutoire dont Myra avait besoin, la Société était là pour elle à chaque tournant, à mesure que la maladie de Michael progressait. « Dans la documentation que m’a fournie la Société, j’ai appris à quoi m’attendre et comment faire face aux changements », a expliqué Myra.
Après le décès de Michael quelques années plus tard, à l’âge de 62 ans, Myra a voulu redonner à la Société Alzheimer du Canada, l’un des 16 organismes de bienfaisance nationaux membres de PartenaireSanté, travaillant ensemble afin de transformer la santé des Canadiens. Elle tire un grand plaisir à raconter son histoire : « Je ne fais pas que leur transmettre de l’information. Je leur dis que même si c’est une terrible maladie, il y a une Société qui va les aider à rendre leur vie non seulement supportable, mais parfois même joyeuse, dit-elle. « Je suis la preuve vivante que donner à Partenairesanté fait la différence. »
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