Kim Gurtler

Voici Kim Gurtler, survivante du cancer

Le cancer a touché Kim Gurtler de plus de façons que ne vous pouvez l’imaginer. Tout d’abord, ses deux tantes, qui vivaient à l’autre bout du pays, ont reçu un diagnostic de cancer et sont décédées. Puis, deux amis proches, tous les deux dans la trentaine, sont décédés d’un cancer. « Avoir deux tantes ainsi que deux amis proches mourir du cancer est très difficile à vivre, confie Kim. Je ne pouvais pas aider mes tantes à cause de la distance, et je ne savais pas comment aider mes amis. Je me sentais impuissante. »

Ensuite, le cancer a frappé de nouveau – cette fois-ci à sa porte.

« Me voilà, en santé et active, mère de deux jeunes enfants. Je vais voir le médecin et j’apprends que j’ai une forme maligne de mélanome, appelé mélanome spitzoïde. Mon univers a complètement basculé », explique Kim, qui craignait naturellement ce que l’avenir serait pour elle et sa famille.

Après que des pensées se soient bousculées dans sa tête, du genre « pourquoi moi? » et « comment cela peut-il arriver à quelqu’un qui fait tout pour demeurer en santé? », Kim a décidé de cesser de s’apitoyer sur son sort et de se regarder le nombril. Se souvenant de son sentiment d’impuissance face à ses amis qui combattaient le cancer, Kim a décidé que son antidote serait d’aller vers les autres, de leur tendre la main et de les aider.

« Le cancer a fauché la vie de quatre personnes que j’aimais – deux tantes et deux amis proches. Alors, quand j’ai appris que j’avais une forme maligne de mélanome, j’ai décidé de ne pas m’apitoyer sur mon sort, mais plutôt d’aller vers les autres et d’aider d’autres survivants du cancer. Cette décision a été une véritable transformation pour moi. »

kim gurtler

Cela s’est avéré êtrela bonne thérapiepour elle.

En tant que bénévole de longue date auprès de la Société canadienne du cancer – l’un des 16 organismes de bienfaisance nationaux membres de PartenaireSanté, travaillant ensemble afin de transformer la santé des Canadiens, Kim aide les personnes atteintes de cancer à bien vivre en dépit de leur maladie. « Pour moi, ce fut une véritable transformation. Je n’étais plus centrée sur moi-même. Je cherchais plutôt à améliorer la vie des autres. »

Les statistiques révèlent qu’une personne sur quatre recevra un diagnostic de cancer au cours de sa vie. Parmi les membres immédiats de sa famille – mari, deux enfants et elle-même –, Kim dit qu’elle est heureuse « d’avoir été celle qui a été atteinte de cette maladie. » Survivante du cancer, Kim est « la preuve vivantequ’un don à PartenaireSanté donne des résultats. »