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Audrey Robichaud-Nadeau

Voici Audrey Robichaud-Nadeau. Audrey vit avec la polyarthrite idiopathique juvénile.

Audrey Robichaud-Nadeau avait 8 ans lorsqu’elle a reçu son diagnostic de polyarthrite idiopathique juvénile. Elle affiche aujourd’hui 18 printemps. « Ma maladie m’a occasionné beaucoup de douleur, de fatigue et de raideur. C’était difficile d’aller à l’école et de faire des activités, comme l’éducation physique et la marche », se souvient-elle.

Pour la soulager de son arthrite, Audrey reçoit une injection toutes les six semaines et prend des antidouleurs deux fois par jour, ce qui lui cause des démangeaisons, des maux de tête et des nausées. En contrepartie, c’est aussi sa médication qui lui permet d’avancer. « Ma médication m’aide à sortir du lit et me donne plus d’endurance, comme pour marcher par exemple ».

De nombreuses hospitalisations – « J’ai arrêté de les compter après quinze », dit-elle – et une greffe de la moelle osseuse lui ont fait manquer plusieurs mois d’école chaque année, et ce, depuis sa 2e secondaire, ce qui l’a obligée à abandonner le cycle régulier et finalement, ses études. « Chaque après-midi, au retour à la maison, je dormais trois heures tellement j’étais fatiguée de ma journée », raconte-t-elle.

« Après mon diagnostic, j’ai connu le Camp ArticulAction de la Société de l’arthrite. Ça m’a permis de rencontrer d’autres jeunes comme moi et ça m’a aidée à comprendre ma maladie »

Audrey Robichaud-Nadeau

Malgré l’arthrite qu’elle compare à un mur l’empêchant d’aller où elle veut, Audrey voit loin: « J’aime tout ce qui a trait à la beauté et au maquillage. Je me sens mieux et j’ai l’air moins malade quand je suis maquillée. J’aimerais devenir esthéticienne ou maquilleuse professionnelle. » Elle a visité une école d’esthétique il y a quelques mois et compte s’y inscrire.

Dans l’immédiat, elle retournera au Camp ArticulActionqu’elle a fréquenté comme campeuse pendant huit ans, seulement cette fois, ce sera pour y travailler.

« Cet été, je serai aide-monitrice au Camp ArticulAction pour redonner aux jeunes ce que moi j’ai reçu. Je m’appelle Audrey et je suis la preuve vivante que donner à PartenaireSanté-Québec fait la différence ».

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