Ginette Labelle
Voici Ginette Labelle. Ginette vit avec le diabète de type 1.
Ginette Labelle n’était encore qu’une petite fille lorsqu’elle a appris qu’elle souffrait de diabète de type 1. C’était en juin 1961. « Après une nuit de coma profond, j’ai survécu. Au réveil, on m’a enseigné à m’injecter de l’insuline, à vérifier mon taux de sucre dans mes urines et à ne pas manger de sucre… J’avais droit à un morceau de gâteau des anges, un pouce cube, par semaine! », raconte-t-elle.
À l’époque, la prise de glycémie se faisait « à l’aveugle », c’est-à-dire par des tests d’urine dont les résultats n’étaient pas en temps réel, contrairement aux tests actuels (prise de sang capillaire). « Deux samedis par mois, pour ne pas manquer d’école, mon père m’amenait dans un laboratoire du centre-ville de Montréal pour prendre une glycémie afin d’orienter mon endocrinologue. C’était de la haute voltige, tant pour l’endocrinologue que pour le diabétique », poursuit-elle.
Graduellement, l’exercice physique est devenu partie intégrante du traitement de Ginette. « Alors je pédale, je marche et je skie, avec la joie au cœur et au corps! ».
Au fil des années, les méthodes de traitement se raffinent et les multiples injections font leur apparition. Pour Ginette, ce nouveau traitement se traduit par cinq injections d’insuline par jour.
En 2000, un héritage inattendu, un cadeau du ciel, dira-t-elle, lui permet de faire l’acquisition d’une pompe à insuline, pour un traitement encore plus optimal et confortable. « Je vis, je vibre, je persévère, voilà mon mantra, et ce, pour le reste de ma vie. Je remercie Diabète Québec pour son support, ses encouragements et son enseignement. Je m’appelle Ginette Labelle et je suis la preuve vivante que donner à PartenaireSanté-Québec fait la différence ».
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